Né le 6 février 1980, à Mâcon (71), Stephane Desmaris évolue depuis l’enfance en “artiste autodidacte pluri-indiscipliné ». C’est avec la peinture figurative que Stéphane Desmaris expérimente en premier lieu son univers créatif à travers des toiles et dessins où s’entrecroisent les symboles de son histoire, ainsi que les nouages et rouages de son intimité.
A partir de 2010, il développe un projet de sculpture surréaliste en cep de vigne (série cippus), s’inspirant des formes que la nature leur a conférés, et nous donne à voir un imaginaire où le bois devient corps, voire bout de corps, posant la question éminemment humaine du corps fantasmatique. Il crée en 2015 ses premières sculptures monumentales en bois et découvre le travail de la terre. Plusieurs nouvelles séries voient alors le jour : tout d’abord la série nodulus (en faïence émaillée), composée de sculptures abstraites où le travail sur la forme et le vide prédomine, puis en découle la série Botrus (monumentales en bois et faïences émaillées) sur le thème de la grappe. La série sinus, sous forme de totem, s’inspire quant à elle des attributs de la féminité/fécondité, traitée à la fois de manière primitive et contemporaine.