Marine Lormée, née en 1974 à Paris, découvre l’argile à l’âge de huit ans et suit les cours de modelage du « centre Armoricain » à Paris, avec Véronique Schaub de 1982 à 1994.
Après son baccalauréat, elle prépare et obtient son D.E.F.A. d’architecture en 1996 à l’Ecole d’Architecture de Paris-Charenton.
Réalisant que c’est vers le métier de céramiste qu’elle veut s’orienter, elle passe une année à l’atelier céramique de la « Gerrit Rietveld Académie » à Amsterdam (1996-1997).
Au cours de cette année, elle rencontre Daniel De Montmollin qui l’initie au tournage. Sur ses conseils, elle suit durant deux ans les cours de tournage d’Augusto Tozzola et la formation aux émaux hautes températures d’Héléna Klug.
En 1999, Marine fait sa première exposition collective au salon « Art et Artisanat » à Montrouge (Ile de France), participe à différents évènements dont une exposition collective aux « Frigos » du quai de la Gare à Paris.
A cette époque, son travail est axé sur la recherche des formes dans l’espace, la traduction du mouvement. Ses thèmes sont les animaux, le corps humain avec le souci de transmettre des émotions.
En 2000, Marine décide de faire son tour d’Europe et crée un atelier de céramique mobile avec four, « le dragon mobile », afin de transmettre sa passion de la terre dans différents lieux. Elle obtient la bourse « Défi-Jeune » du Ministère de la Jeunesse et des Sports, pour mettre en place son projet. Durant cette période, elle crée des bijoux comme des petites sculptures.
En 2007, retournant de plus en plus souvent dans le Jura (France) à Baume-les-Messieurs, son village familial, elle finit par y construire un four et y installer son atelier. Ce village magique par sa géologie, lui donne l’impression de vivre au milieu d’une sculpture naturelle. Ses questionnements se dirigent alors vers l’écologie et la société.
En 2003, commence un long partenariat avec la galerie « 8 de cœur » à Paris où elle expose ses bijoux.
De 2005 à 2007, elle expose à « La Galerie » de Lons le Saunier (Jura, France) et à la galerie « Passegiata » à Paris.
En 2007, elle est invitée par la galerie « Matlama » à La Rochelle.
En 2008, elle participe aux « Arts dans la rue » de Luxeuil les Bains.
En 2010, elle est sélectionnée au « salon de l’art abordable » à la Bellevilloise, (Paris), participe au salon « Unicréa » à Morges (Suisse). Elle est publiée dans le livre « Nature Art Today », Edition Patou.
En 2012, elle réalise des sculptures pour la muséographie du parc « Jura-Faune » à Grange/Baume, (Jura-France).
De 2014 à 2016, elle suit une formation d’arts-plastiques par correspondance donnée par le C.N.E.D. ce qui lui permet d’élargir ses champs créatifs.
Depuis son installation à Baume, elle organise des stages et des cours. Cette transmission est intimement liée à sa démarche artistique. L’idée d’apprendre à connaître un matériau avec ses contraintes, ses limites et ses possibilités, c’est conscientiser le respect de la nature et des autres.En 2017, Marine est sélectionnée au concours, « expression-terre » de Douai sur le thème de la couronne. Son œuvre est présentée à deux expositions au musée de l’école de Douai et à la Piscine de Roubaix.
En 2019, elle exposera à la Galerie C-K’OMSA de Salernes, suite au concours, l’érotisme des fleurs, organisé par Vallauris Institute of arts.Marine est une artiste engagée, qui conçoit la création comme un moyen de communication d’idées. Ses thèmes de recherche s’affirment autour de la question de l’homme dans son environnement.