J’aime à penser que la sculpture est un art divin, un art singulier, un art primitif, un art qui s’enfonce dans la nuit des temps, un art qui étonne les esprits civilisés.
Bonheur de tirer une forme de la matière vivante, une forme ronde, une forme fuyante, puis, tournant autour, comme l’enfant, comme l’homme simple, sentir et ressentir sa fuite sous ses doigts, devenir femme primitive, celle qui n’éprouve aucune indécision, celle qui s’émerveille sans prétention de l’objet qui surgit entre ses mains…