Jérôme Bouscarat reçoit sa formation artistique auprès de l’artiste Philippe Rillon. Il séjourne trois ans en Guadeloupe, où il travaille en étroite collaboration avec l’artiste local Ulysse Mécano, expérience qui le marque profondément. La leitmotiv de l’artiste est le portrait, dont toute la modernité réside dans un mélange de folie, d’humour noir et de référence classiques. Les époques et les genres dialoguent et se répondent. On se rapproche tantôt de l’académisme et de la peinture religieuse, tantôt de l’art populaire. « Je possède une culture caribéenne par mon père, culture qui mêle sacré et profane, explique l’artiste. Je suis marqué par cette influence.» Le souci du détail est très présent, et révèle l’aspect décalé des œuvres. Quelquefois, les sujets se parent de têtes d’animaux, dans une recherche de l’étrange, du mystère, créant un univers atypique teinté de noirceur… Un univers que l’on retrouve régulièrement exposé aussi bien en métropole qu’en Guadeloupe.