Si l’inspiration vient en dormant, la mienne est apparu le jour où j’ai ouvert les yeux !
Je pratique la photo depuis 1993, l’année où j’ai découvert San Francisco et sa culture Hip Hop. Seuls les graffitis avaient à mon sens de l’intérêt et pendant des années je l’ai pensé ainsi.
Et puis ce mauvais « copain », le burn-out s’est insinué dans mon existence pendant des mois jusqu’à m’empêcher de faire ce que j’aimais m’empêcher de vivre sereinement.
Après des mois de « rien » mon regard étriqué c’est enfin ouvert à la beauté de « tout », les lignes, les courbes, les couleurs, les gens…
Même le noir et blanc que je trouvais insipide et devenu une liberté d’expression des plus motivante.
Je me sens vivant à chacun de mes clichés.
Mon envie de partager va grandissante ; mon envie de faire transpirer mes émotions et de recevoir en retour les émotions d’autrui me nourrissent et me pousse à devenir meilleur.