. En quelques mots, pourquoi crées-tu de l’Art ?
Tout simplement parce que l’Art est essentiel à ma vie ! C’est un besoin que j’ai et que j’ai envie de partager que ce soit avec un public mais aussi avec d’autres artistes. Le collectif est très important pour moi.
. Quel médium utilises-tu ?
Je travaille principalement à l’acrylique mais j’y mélange souvent papiers, pastels grasses, pigments. Je n’accroche pas à l’huile, peut être que je n’ai pas encore eu LE déclic. Pour le moment l’acrylique me convient bien. Je peux peindre sur de nombreux supports : toile, mur, bois, métal… J’aime expérimenter, mélanger, touiller…. Parfois cela prend, parfois non !!
. Que cherches tu à exprimer par le biais de ta création ?
Je cherche à poétiser le monde qui m’entoure, à rendre visible les couleurs que l’on ne voit plus. Je veux que les gens s’imprègnent d’autre chose que le quotidien terne qu’ils peuvent vivre ou voir dans les médias.
J’aimerais construire quelque chose de nouveau en offrant une partie de moi-même. Essayer de montrer ma vision de monde que j’espère positive et belle.
. Quels sont les thèmes que tu privilégies ?
J’ai une culture Art de Rue assez prononcée, de là je me suis d’abord orientée vers le street-art et le pochoir, démarche artistique me séant par son côté underground et hors académie. Mes œuvres, en extérieurs ou sur toile, étaient principalement des portraits de femmes et d’animaux très colorés.
Ma pratique a cependant évolué : aujourd’hui j’aborde ma créativité par l’abstraction. J’aime travailler les couleurs et le côté métaphorique qu’elles procurent à mes émotions. Je pense vraiment que la couleur permet au spectateur de rentrer en relation avec l’œuvre, de par l’énergie et la dynamique qui en ressort.
. Qu’est-ce qui t’inspire ?
Je regarde d’un œil attentif le monde qui m’entoure. L’inspiration va provenir de mes propres émotions, de ce que je ressens, et de ce que je vois : une couleur, un matériau, un recoin, une action, une photo…
Ce mélange émotions/vision va être le point d’amorce de ma peinture. Après, les premiers coups de pinceaux diffèrent totalement des derniers, ne sachant pas dès le départ ce qui va aboutir sur le support.