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Kees de VOOGD

Kees de VOOGD


Peintre
Juin 2019

« Né en 1953 à Bergeijk Pays Bas
Etudié au Academie Royal des Beaux Arts Den Bosch, Pays Bas, entre 1972-1976
Vie et travaille depuis 1990 dans le Jura, France.
Entre 1992et2004 initiateur et organisateur d’une manifestation annuelle de l’art in situ dans le Jura, sous le nom « les Doigts d’Art ».
A 1992 fondation d’une academie d’été, atelier le Niocraux’ où j’enseigne depuis.

J’ai débuté comme peintre artiste surréaliste avec une technique photo-réaliste.
Autour de 1980, je voudrais me libérer plus. J’avais besoin d’une expression plus libre. J’expérimentais avec des traces libres et matériaux divers comme le sable, la sciure, le goudron. Les toiles agrandissaient. La façon de peindre changeait. L’abstraction gagnait lentement.
Depuis 1990 je travaille surtout abstrait, quoique parfois il rentre encore des éléments figuratifs dans mes tableaux
L’expression de la trace, la tonalité de la couleur et la peau de la peinture sont important pour moi.  Souvent je travaille avec des couches épais l’un sur l’autre, mais parfois ses couches sont très transparentes.  Mes œuvres oscille entre moments que je travaille plus librement et expressive et moments que je travaille plus structuré, apparemment c’est moi.
Je ne travaille pas en série. Chaque tableau est une nouvelle aventure, avec le fond tout que j’ai appris jusqu’à maintenant.
Parfois j’ai des résultats vite, mais le plus souvent, je dois tirer les tableaux d’un processus de travail assez long. Un processus ou la communication entre artiste et tableau est important
Je pense qu’une bonne peinture est un être vivant, qui intrigue, provoque et a un caractère qui force le spectateur chaque fois de le regarder dans une autre façon.
Une bonne peinture ne révèle jamais tout son mystère.

De l’inspiration

Quand on travaille de façon abstraite, parfois il se pose la question : est-il nécessaire d’avoir un sujet concret et si oui quel sera le sujet ?
En ce qui me concerne, je pourrais adopter le paysage, le portrait ou le corps féminin, les sujets classiques, mais je ne me sens pas si narrative et c’est alors que je me suis dit, pourquoi ne pas prendre une des formes le plus basiques: le rectangle.
Cela me donne un fil conducteur et présente plusieurs avantages.
Dans ma façon de faire, j’ai toujours travailler les contrastes, maintenant je peux combiner mon expressivité avec la rigueur des rectangles.
L’opposition entre l’expressivité et l’introspection me va très bien.
La couleur a toujours été important pour moi, surtout les tonalités et les relations entre elles.
Les rectangles me permettent d’exprimer encore plus spécifiquement ce sujet.
De même, j’ai toujours travailler en plusieurs couches, ce que je peux souligner avec les rectangles.
Bien entendu, je ne me sens pas du tout un peintre de géométrie, pour moi, c’est plutôt un autre outil pour atteindre mon but. Mes tableaux aurons des structures et des irrégularités voulu, suivant l’idée qu’une peinture doit être une surface vivante.
Et voilà du coup je peux aborder le paysage ou le corps humain en lui donnant une autre interprétation »,

Kees de Voogd

http://www.keesdevoogd.com/